Forte polarisation :
Modèle parisien (système polarisé intégral)
et réseau du Sud-Ouest (système bipolaire autour de Bordeaux et Toulouse)
Flux convergents vers le centre ou rayonnant du centre vers la
périphérie, sous-équipement des centres
régionaux secondaires, mais bon niveau des fonctions urbaines
détenues par le centre
(métropolisation poussée)
situation observable en Angleterre au profit de Londres, voire en Castille pour Madrid
Forte articulation :
Réseaux de l'Ouest ( Bretagne et Pays-de-Loire) et du Nord-Est (Alsace et Lorraine)
Flux nombreux entre toutes les villes du réseau, bonne
complémentarité des fonctions urbaine, mais assez faible
polarisation
(le centre urbain principal a du mal à s'imposer et n'acquiert pas beaucoup de fonctions métropolitaines
supérieures)
Equilibre :
Réseaux polarisés-articulés du Nord/Pas-de-Calais et de la région Lyonnaise
Forte polarisation et émergence de métropoles
régionales prétendant au rang d'eurocités (Lille
et Lyon) et forte articulation ( nombreux échanges
entre les agglomérations du réseau, présence de
centres urbains secondaires dynamiques tels que Valenciennes,
Dunkerque, Grenoble).
Censés cumuler les avantages de la polarisation et de
l'articulation, ces systèmes urbains peinent pourtant
à faire émerger une capitale incontestée tandis
qu'il peut y avoir concurrence plutôt que
complémentarité entre les villes du réseau..
Systèmes urbains linéaires :
Réseau méditerranéen (ou du piémont pyrénéen) dans lesquels
articulation et polarisation sont quasi inexistantes
Il y a des échanges entre les
agglomérations mais les flux sont relativement modestes et la
complémentarité des fonctions urbaines est très
faible : juxtaposition de centres sous-régionaux
indépendants et difficulté à trouver dans la
région les fonctions urbaines supérieures (pas de vraie
métropole)
Pôles urbains isolés :
Centres mal reliés aux grandes métropoles et coupés de tout relais sous-régional
(pour l'essentiel, agglomérations isolées du Massif Central ou de Bourgogne)